poesie

Toi tu ne m'as pas condamnée tu n'as rien dit tu es resté silencieux et dans ton silence j'ai reçu l'essentiel le droit de vivre le droit d'être qui je suis et ce don je n'ai pu le recevoir que parce que secrètement mon âme t'a reconnu et immédiatement...

Jésus j'ai tant aimé tu sais Je me suis tant donnée que j'en suis écorchée Ma peau est une nuit déchirée par l'orage Ma chair est tourmentée comme un champ de bataille Et toi tu es venu et tu m'as recouverte de ton amour Dans nos silences tu n'as dit...

L'Eternité n'est pas de trop, écrit François Cheng... Est-ce de sous nos pas qu'elle se soulève, naît de notre peine, de nos souffrances, s'élève avec nos rêves, notre espérance? ou le désir au contraire, le Grand Désir au coeur de l'homme qui nous fait...

. Etre nu pour être à Toi Etre nu pour que Tu sois Toi et Toi seul Etre nu pour ta venue

Les feuilles mortes emportées par le vent ce sont les âmes sauves les ombres vives au souffle de lumière des oiseaux envolés

Ce n'est pas moi qui traverse le désert, c'est le désert qui me traverse. Ou allons-nous l'un et l'autre à rencontre, l'un vers l'autre à l'impossible amour qui n'est que d'être goûté dans la faim, dans la soif, la solitude et le silence, qui n'est que...

Vulnérabilité Il faut que les choses meurent. Il faut que les choses se brisent pour que leur âme vienne à naissance. Il faut que nous connaissions notre propre fêlure, celle qui nous vient de la Main Aimante qui la dépose comme une étoile sur nos nuits....

A Jacques Monnier, Il se vêtit de la pourpre des princes Et son esprit fut une rose aux lèvres Il but la honte qu’on réserve aux pauvres Et ses lèvres qu’Amour avait touchées L’opprobre les blanchit et les jonchées De lys sous ses pas devinrent des ronces...

. Nous avons connu la terre qui bouge quand l’oiseau cherchait à frémir en toi et puis la colombe au grand soleil rouge et ce fut Noël où naît l’enfant roi Nous ne cherchons pas à conter l’histoire ni d’écrire hier pour lire demain mais à goûter l’heure...

Les forêts la mer les nuits l'été violent les rivières Glacées d'Ordessa le Mont Perdu de nos chimères La douce voix des rues de Rome nos fioretti Les terrasses de Santa Trinita dei Monti Tous ces jours qui ont fui comme des biches apeurées Depuis ce...